Le 23 juin, les habitants du Royaume-Uni vont choisir par referendum de quitter ou de demeurer dans l’espace européen. Loin de ne concerner que nos voisins d’outre-Manche, les débats autour de ce vote révèlent les fractures européennes en général. L’occasion de s’interroger sur ce qui lie l’Europe et ce qui la fonde.
Articles les plus récents
-
12jan
EDITO : AU NOM DU DROIT DE REPONSE
-
22jun
Zigzag-blog vous souhaite un bel été.
© Gérard Rancinan, Touristes, 2016
-
20jun
Brexit : leur choix, notre problème
-
18jun
Libéralisons le dopage, l’heure est à l’athlète transplanté
Avouons-nous vaincus et entrons dans l’ère de la performance transhumaniste. Quand les joueurs de foot ne courent qu’après leurs salaires et les athlètes olympiques qu’après leur dopage, admettons que le corps humain a atteint la limite de ses performances et acceptons le saut dans le futur pour vaincre son obsolescence. L’athlète de demain promet du vrai spectacle, il sera bionique et servira la science.
-
08jun
Brexit, référendum, Bullshit ?
par Théo Trement
Le 23 juin prochain, les électeurs britanniques se rendront aux urnes pour voter pour ou contre la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Entre les partisans d’une sortie et ceux favorables au maintien, la partie est extrêmement serrée ; les deux camps sont coude à coude. Et alors qu’aucun camp ne parvient à prendre nettement l’avantage, les arguments continuent, sourdement, de s’entrechoquer : Souveraineté retrouvée et immigration contrôlée en cas de « Brexit » (vote « out ») ; stabilité économique et influence dans le monde préservées en cas de maintien dans l’UE (vote « in »). On se réjouirait volontiers de la possibilité et de la qualité du débat démocratique si on ne savait, au regard de trop nombreux précédents, que la décision qui ressortira du référendum importe peu et que, finalement, la partie est déjà jouée.
-
12may
Démocratie, cette vielle dame fatiguée que l’on voudrait remplacer
Notre démocratie sous sa forme républicaine fête à peine ses deux siècles et, déjà, elle nous apparaît sous les traits d’une vieille femme fatiguée, incapable de comprendre les préoccupations du moment et trop occupée à son existence pour assurer celle des générations qu’elle est pourtant censée protéger. Il est devenu courant de parler d’une démocratie en déclin, au bord de la faillite ; et contre qui chacun peste sans pour autant oser la destituer – car contre quoi pourrait-on la troquer ? « La démocratie, c’est deux loups et un agneau votant ce qu’il y aura au dîner. La liberté, c’est un agneau bien armé qui conteste le scrutin » fait-on dire de manière apocryphe à Benjamin Franklin. « La démocratie c’est la liberté, comme Judas était le Christ » disait Pierre-Joseph Proudhon. « La démocratie est le pire des régimes - à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé » affirmait quant à lui Winston Churchill. Ceux qui ont véritablement pensé la démocratie se sont toujours refusés à l’angélisme et aux vertus chantées ci et là d’un régime dont le temps épuise forcément la légitimité, comme une élection consacre un candidat avant que le futur ne vienne le destituer.
-
07dec
Cette république qui ne veut plus rien dire
Références incessantes à la République, incantations, exhortations, excommunications ; « marches républicaines », « esprit républicain », brevets de bon républicain ou anathèmes à l’encontre de ceux qui sont rejetés dans l’enfer des « non-républicains ». Qu’est-ce que ce crique républicain ?
Derniers commentaires